Le film des saisons 2024 et 2025

Dernier rendez-vous de la saison, avec seulement 2 courses en Trophée Lotus, le levé de rideau des 2 Tours d'horloge de VdeV s'avère quand même un événement unique rassemblant également 4 manches magnifiques de l'ASAVE (pré-65 et pré-76) et la mythique course historique de 24 heures réservée aux historiques, où nous avons des potes garnissant 4 équipages de fou-furieux.

Malgré une météo capricieuse, le week-end s'annonçait donc sous d'excellents auspices !

De plus c'est dernier rendez-vous de l'année pour notre "petite caravane" sur ce circuit mythique que j'aime particulièrement.

Ce fut plutôt un assez bon week end, même s'il y a quand même plusieurs points en retrait :

• Au final, la météo n'a pas été si mauvaise, mais la pluie a joué à cache-cache tout le week end. In fine, elle n'aura perturbé que la première course, mais elle nous aura pas mal questionné sur les choix à faire...

• Je n'ai pas fait de bonnes qualifs... toujours un peu lent à me mettre en action et à prendre confiance. Bilan une 31e place au départ sur une quarantaine de baroudeurs

• Par ailleurs, je n'ai pas pris de bons départs en course : Lors du premier, j'ai trop fait ciré les pneus, et lors du second, pour éviter le problème, j'ai passé la seconde et la trois trop tôt, manquant de couple pour gratter quelques places

• Enfin, je n'ai pas assez bien freiné, pas assez dégressif, un peu trop fort avec une entrée en virage  trop lente (surtout dans la chicane de la ligne droite du Mistral, perte de grip avec mes pneus neufs lors du premier tour de la première course (grosse frayeur au freinage en entrant dans le stadium avec une auto qui tire tout droit sur une longue distance...). Bref, c'est un domaine à travailler si je veux progresser

• Une première course en demi-teinte, avec une piste glissante comme du savon avec mes pneus neufs sur la trajectoire  sur la première partie de la course où j'ai levé le pied pour ne pas prendre de risque, et une deuxième partie où j'ai pu partir à l'attaque... mais trop tard, ne glanant qu'une modeste 30e place au final. Décevant...

• Point corolaire du précédant : ayant eu 2 tours de mise en place, j'aurais du tester plusieurs trajectoire pour tester le grip et avoir une stratégie face à cette "patinoire du début". C'est le métier qui rentre !

• Et toujours des écarts importants avec la tête de course, malgré des progrès évidents dans mon pilotage, et un 2'46 respectable dans la 2e course

• Et bien sûr la convivialité avec nos complices de "la colo" : Christian, Claudine, Renaud,  Willy et Antoine !

Le week end, et la saison, se sont donc finis sur une note positive avec ce résultat honorable, et des progrès palpables qui m'encouragent finalement à continuer et envisager une 3e saison pour aller au bout du plan : 3 ans pour accrocher le milieu du peloton du Trophée Lotus, ce qui est de plus en plus dur (des autos toujours plus performantes, des pilotes plus affûtés, coachés et sur-entrainés en simulateurs, un plateau de plus en plus fourni, ...)

Au final cette 33e position sur 69 participants et les 74 points engrangés en  10 manches (vs 12 en 2024) n'est pas si mal, même si je ne suis pas à l'objectif fixé avec un seul TOP 20 et moins de 90 points, mais mon opération de la vésicule qui m'a fait manquer le Val de Vienne, aura amputé ma capacité à l'atteindre.

Dommage, mais c'est la course...

L'automne est déjà bien avancé, donc il faut maintenant travailler sur le matériel, le calendrier, ...

Claude R ouvre les entrailles de la Seven pour lui donner les chevaux qui lui manquent.

Charles G cherche le bug moteur et la solution au problème de démarreur de la Cat' : espérons qu'il trouvera. Et WDMA va lui refaire une beauté en Décembre ;)

La petite MG B nous cause des soucis : le moteur ne revendique  que 128ch au banc alors que son caractère ultra-pointu laissait augurer au moins 150 pur-sangs. Mais, voilà le compte n'y est pas et plutot que de tergiverser, elle partira début Janvier à la Choletterie chez Charly Rousseau pour un diagnistic complet et plus si besoin...

Enfin, la nouvelle Supercopa va filer près de Paris chez le sorcier Mathieu C pour un check up complet, une cure d'amaigrissement, quelques améliorations bien senties et une grosse chirurgie esthétique...

Et, il faut préparer tout le reste...

Bon, c'est le moment de refermer 2025, une année avec des hauts et des bas, une année de progrès certains, mais amoindris par la course à l'armement sur tous les plateaux, et un marche-pied vers la promesse de 2026 (si Poutine ou je ne sais quel fou ne vient pas obscurcir nos cieux).

Il est encore trop tot pour parler des objectifs de 2026, car le calendrier et les autos ne sont pas encore aboutis, mais je privilégierai probablement les épreuves et les pistes, plutot qu'un championnat complet. Et 2026 devrait également me permettre de progresser et c'est bien là l'un des 2 principaux objectifs avec celui de prendre un max de plaisir ; alors vivement l'année prochaine !!

Rendez vous en Avril 2026...

Crédits photos : Géraldine Pailler-Faye  / Didier / Raymond

3 mois après les 600kms de Magny Cours (et la casse du turbo sur l'audi TT), nous voici de retour dans la Nièvre à 2 heures de route de notre maison, par un joli week-end d'automne. J'y retrouve avec bonheur notre "petite caravane" moins d'un mois après mon opération, sur un circuit que j'affectionne et qui semble me le rendre.

Et, comme au Castellet en juin, le programme est rempli : Trophée Lotus, Saloon cars (en duo avec Christian) et Endurance 200 (en trio avec Christian et Antoine, dit "Jeune chien fou") ! 

 Même si ce fut globalement un bon week end, il y a quand même quelques points négatifs :

• Le meeting a très mal commencé avec un accrochage pendant les essais libres, où Jean Pierre Destombes s'est rabattu trop vite sur moi à la sortie d'Estoril : Je n'etais pas très bien placé (en milieu de piste) et 2 concurrents ont tenté de me dépasser en meme temps par la droite et par la gauche ; mais Jean Pierre a été trop optimiste, cassant son train arrière droit et partant dans un tête à queue spectaculaire où il a failli emporter la TVR Griffith de Christophe parti dans l'herbe pour nous éviter...
  Heureusement, le train avant de l'Audit TT n'a pas été endommagé sérieusement ; seule l'aile est un peu marquée ainsi que la jante, et nous avons peu dérouler notre programme 

• Le démarreur de la Lotus Seven est arrivé au meeting à bout de force et a rendu l'âme durant le WE (comme pour ma Caterham !). Claude, mon préparateur, a tenté de prolongé sa vie ce qi a valu quelques départs à la poussette, sans que cela n'impacte les résultats mais en donnant une petite dose de stress supplémentaire avec une interdiction de caler absolue sous peine de ne pas pouvoir repartir...

• Même si les plateaux étaient plutôt très remplis, on regrettera un plateau d'Endurance 200 peut-être trop rempli avec des autos aux performances très disparates

• Enfin, à plusieurs reprises, des concurrents (notamment la Porsche 964 n°66) n'ont pas respecté les règles et se sont même montrés dangereux (ex. dépassement sous double drapeau jaune, non-respect des places au départ, ...), sans que cela ne soit forcément sanctionné par la direction de course et malgré des réclamations. Anormal.

•  Malgré des progès, chrono à l'appui, l'écart avec la tête de course reste important en Trophée Lotus ; toujours un peu désespérant...

• Après avoir résisté à Leo L. et Clément J. pendant une grosse demi 12zaine de tours de la 2e course des Lotus, j'ai duû capituler dans le dernier tour après avoir manqué un rétrogradage (3 - 2) dans le 180... Rageant !!

• Et en endurance 200, nous échouons à une 20taine de secondes de la 10e place, après avoir été passés dans les stands à la faveur d'un meilleur timing d'annonce de safety car pour la n°66 (C. Billot / N. Beloou). Bon, c'est la course et Nicolas a un sacré coup de volant, alors...

• Une perf' correcte en Trophée Lotus avec une 26e place à la Course 1 et 29e en Course 2 après avoir lâché 2 positions dans les 2 derniers tours le dimanche et une très belle arsouille avec Léo et Clément J pendant la moitié de la course.
  Ca commence à rouler et à se bagarrer sérieux. Franchement TOP !

• Et toujours la convivialité avec nos complices de "la colo" : Christian, Claudine, Renaud, Pierrot, Willy et Antoine ! Et mention spéciale à Philippe V. qui nous a rejoint depuis quelques temps et qui a fini ses 2 premières courses après moultes déboires depuis  le début de la saison...

Bon, malgré les incidents et le drame qui a endoeuillé le meeting, ce fut plutôt un bon week end sur la piste (sèche) pour nous. 

Mais, l'Historic Tour 2025 s'achève donc, avec un goût mitigé pour moi : j'ai clairement progressé et ai obtenu globalement de meilleurs résultats unitaires, mais mon abandon pour problème mécanique en Endurance à Dijon, et mon forfait complet au Val de Vienne (en raison de mon intervention chirurgicale) ont perturbé ma saison et pénalisé mon classement gérénal...
De plus, c'est un peu la course à l'armement en terme d'autos, et les miennes sont clairement un peu justes.
Malgré une performance en progrès, je fais moins bien qu'en 2024 et je n'ai pas atteint la plupart de mes objectifs... mais, j'ai clairement progressé et je prends désormais beaucoup de plaisir. Et, c'est bien là l'essentiel ;)

Il ne reste désormais qu'une épreuve (2 courses) en ouverture des 2 tours d'horloge, uniquement pour le Trophée, sur celui qui est probablement mon circuit préféré : Le Castellet. J'espère qu'on y roulera sur le sec...

Et ensuite, démarre la trève qui nous donnera l'occasion de régler les petits problèmes persistants (ex. démarreur de la Caterham), de refaire quelques beautés, de réparer la remorque et d'une trouver une seconde, et de travailler sur un ou deux nouveaux projets... mais chutt !...

Rendez vous fin Octobre au Castellet ;)

Crédits photos : Géraldine Pailler-Faye 

Pendant la pause de l'Historic Tour, il faut bien s'occuper...
Sur le papier, une épreuve de 600kms d'endurance à 2 ça semblait une bonne idée et un joli défi. Dans les faits, ce fut un petit "fiasco", même si tout n'est pas à jeter de ces 48h à Magny Cours où nous faisions enfin connaissance avec notre Audi TT !

Ce week end a donc été compliqué à plusieurs titres

• Le plateau Endurance qui s'annonçait maigre quelques jours avant, s'est finalement révélé  famélique : le format a dû faire peur, le prix aussi. Au final 11 autos aux essais, 9 au départ et 6 à l'arrivée

• Nous comptions sur les essais privés pour nous familiariser avec l'auto que nous n'avions utilisée qu'une seule fois, le jour du test pour son achat.
  Mais, malheureusement, un problème de pompe à essence n'a permis qu'à Christian de rouler 25' ; de quoi faire grimper mon stress, devant prendre l'auto en main directement en qualif

• Les qualifs nous ont en fait servi d'apprentissage. Certes, nous avons amélioré les temps à chaque tour avec Christian. Mais pas simple de comprendre le mode d'emploi de cette traction, seul, en aussi peu de temps.
  Et, je suis tombé en panne dans le dernier tour : nous avons mis cela sur le compte du réservoir essence, et d'un déjaugeage dans le 180, mais... ?

• Au final, le moteur a abdiqué après 2h et 60 tours tout rond en course : casse du turbo ; peut être après avoir trop tiré dessus en qualif et dans mon 1er run ?

• C'est génial de rouler sur le sec ! mais quelle chaleur à nouveau, un mois après la fournaise du Castellet

Mais ces 2 jours ont aussi amene leur lot de positif

• OK, re chaud, chaud, chaud... mais quand même le plus important : SEC !

• L'Audi marche bien, fort même : c'est vraiment une chouette auto ; et on commence à trouver le mode d'emploi de cette traction attachante : moins vite en entrée, accel' plus forte en virage

• Des temps en baisse à chaque tour aux qualifs avec un 2'05.3 pas ridicule, réussi à nouveau en course dans mon 1er relai (2'05.7), après un départ réussi

• Un passage de témoin à Christian en 4e position après mon 1er relai de 40'

• Ma capacité à adopter un rythme très régulier au niveau ciblé au 2e run pour économiser l'auto, et presque 1h20 de course pour moi

• La parade des camions : 180 unités et autant de fous à leur volant ; quel spectacle !

Bon, en résumé, il était trop optimiste de penser apprivoiser l'auto en aussi peu de temps. Mais, finalement, on n'est pas passé loin de faire un truc pour cette première : dommage que ça n'ait pas voulu sourire. C'est la course...

Cela met fin à une première partie de saison bien remplie avec 5 épreuves, des hauts et des bas. Et même si je suis à peu près dans mon tableau de marche, je suis déçu à plusieurs titres. Du coup, je ne sais pas ce que je vais faire pour cette fin de saison, ni pour la suivante...

Bel été à vous et... à suivre

Crédits photos : Géraldine Pailler-Faye 

A peine 2 mois après le GPFH (et une belle journée de coaching avec Florian Bidaud), nous voici de retour au Castellet sous un soleil de plomb (+35° à l'ombre). Il y flotte un parfum de "comme à la maison" : facile d'y trouver ses marques et parfait pour y retrouver un peu de confiance après le "bide" de Ledenon.

Tant mieux, car mon programme est chargé : Trophée Lotus, Saloon cars et Endurance 200 ! 

 Une (nouvelle) fois n'est pas coutume, d'abord les points négatifs :

• Le meeting s'est déroulé "quasi à huis clos" : le public n'était pas admis sauf dans la tribune commune avec le parc de loisir et sur les buttes à l'extérieur de l'enceinte ; à peine quelques dizaines de mordus ont bravé la canicule. Triste...

• Les plateaux n'étaient pas très fournis, une nouvelle fois : Ca ne sent pas bon pour la suite
  Pire, en Racing over 2 litres, sur 3 autos seulement restantes le dimanche, 2 sont reparties sans attendre la course qui a dû être annulée. Re-triste

• Le samedi soir, une soirée rooftop était organisée en marge de notre meeting, sans que cela ne nous soit clairement présenté : 1500 visiteurs mal contrôlés ont déboulé dans nos paddocks sans surveillance. Mieux, à 3h du matin, cela a évidemment dégénéré en bagarre... Affligeant, irresponsable !

• Dans la même veine, et sans nous demander notre accord (ni contre partie du genre un verre offert sur le toit), nous avons dû laisser nos autos après l'endurance sur la piste, afin de permettre aux visiteurs de s'en approcher, nous obligeant à nous mettre à disposition de l'organisation pour les surveiller et les récupérer... sans se préoccuper s'il fallait intervenir sur les autos pour le lendemain

• Quelle chaleur !! 3 à 4 litres d'eau par jour chacun... dur !

•  Malgré un rythme très honnête en Trophée Lotus (avec une 20e et une 21e place /27), il y a encore un abysse avec les leaders... désespérant

• Willy et Antoine, notre duo d'assistance de choc sont repartis le dimanche en fin de matinée... et bien évidemment la Caterham a fait un caprice de démarreur au moment de partir pour la course 2 des Saloons cars...
  Mieux, j'ai oublié mon capot dans le paddock, dans la précipitation... Merci XXXL à Clément de me l'avoir rapporté ;)
  Et, pour couronner le tout, les commissaires nous ont envoyé en piste quelques secondes après avoir annoncé un report, et sans nous laisser le temps de rattacher nos équipements de sécurité : irresponsable !

• Des caprices moteurs tout le week end pour la Caterham liés à la sécurité installée sur le nouveau moteur, qui ont perturbé les essais et généré du stress sur les épreuves : qui dit trop chaud, dit huile trop fluide, dit pression d'huile insuffisante et suspecte pour le boitier, dit mise en sécurité et arrêt obligatoire...

• Et, à nouveau, un accueil un peu frais dans le paddock ("vous faites un parking de voitures d'occasion sur mon paddock" ?). Re décevant... surtout que d'autres s'installent aussi avec  des autos d'autres plateaux sans essuyer de commentaire, ou  qu'on réattribue  certains de nos espaces  aux copains
  Et, ce n'est pas comme si nous financions (plutôt chèrement d'ailleurs) tout ce cirque... Personnellement, je vais en tirer des leçons

• Une perf' honnête en Trophée Lotus avec mon premier TOP 20 (20e tout rond) à la Course 1 et 21e en Course 2 /27 après avoir lâché 2 positions dans les 4 derniers tours le dimanche en raison de la fatigue accumulée la veille avec 3 courses enchainées.
  Et, un 1'47.1 pas ridicule du tout...

• Enfin, une 12e place /37  en Endurance 200 : Premier des non-protos & grosses Porsche, après une qualif en 18e position... Je reviens aux portes du TOP 10 au Championnat de France avec une 11e place au Classement général.

• Et puis, retour de la convivialité avec nos complices de "la colo" : Christian, Claudine, Willy et Antoine. Et mention spéciale à Clément (neveu de Gégé) qui a donné un bon coup de main tout le week end à son "tonton racing" et à notre nouveau copain Raymond le photographe, adorable ;)

Au risque de passer pour un nul, je n'ai pas du tout aimé Ledenon...

Le circuit est perché en haut d'une colline, balayé par un vent de "cornecu" qui vous met la tête à l'envers et salit la piste avec polènes et poussières venus des 4 coins de l'occitanie : difficile d'y trouver du grip.

De plus avec 3 virages aveugles (et sans repères) et la plupart des virages qui se referment en sortie, c'est un circuit définitivement dangereux sur lequel il parait compliqué d'être à l'aise... Qu'il est  loin le niveau de sécurité du Paul Ricard...
Sur le WE, 4 voitures ont été détruites totalement ou partiellement (dont la 7 de Xavier Jacquet) et plusieurs incidents sérieux (ex. 2 pertes de roues) ont été à déplorer

Après un week end réussi au Grand Prix de France Historique du Castellet, ce fut un nouveau week end de galère : aucun feeling en Trophée Lotus, un paddock à moitié plein (seulement 190 autos), et une ambiance vraiment tristoune émaillée de défiance entre HVM, les promoteurs indépendants, et les coureurs...

 Heureusement, il y a quand même eu quelques points positifs :

• D'abord, le temps qui nous a permis de rouler sur le sec : c'est déjà très bien, même s'il a fait chaud

• Le BBQ HVM a été plutôt réussi et tout le monde a joué le jeu : ce fut plutot un bon moment ; et le vendredi Stéphane a gentiment régalé tout le Trophée avec ses crevettes à la plancha : un délice !

• J'ai réussi mon Endurance 200, grâce à une Superlight R dont le moteur rodé se remplit (et nous gratifie d'un râle rauque vraiment sympa), toujours fiable et performante en diable : 13e /26 sur la grille et 10e à l'arrivée, soit mon meilleur résultat en Endurance, même s'il n'est pas couronné par un podium de classe

Et, malheureusement, je n'ai pas grand chose d'autre à verser au crédit de ce WE...

Et, le négatif du week end

• Un circuit (ancien tracé de moto cross !) dangereux donc, sans grip, balayé par un vent usant,  hostile aux nouveaux venus

• Mon pilotage en Seven : une vraie catastrophe ! Aucun feeling, mauvaises trajectoires (surtout dans le triple gauche), l'impression de glisser et de mal freiner tout le temps, des problèmes de levier et de cafouillages de vitesses, ... bref, j'ai été nul surtout en qualif et pour la course 1... désespérant !
  Pire, je n'ai pris aucun plaisir avec ma Lotus, que du stress et de la frustration d'être aussi mauvais...

• L'ambiance pesante entre les organisateurs, et avec les coureurs...
  Moultes conciliabules et discussions off... on ne sait pas ce qui se passe, on n'est pas consulté... impossible d'avoir de la visibilité sur l'avenir, et pourtant c'est nous qui finançons tout ce cirque : je suis choqué par ce mode de fonctionnement...

• L'ambiance toujours, mais dans le paddock cette fois où les petits groupes se jaugent, se jugent, et semblent se mépriser. On ne se mélange pas, parfois on ne se parle même pas. Après un an et demi, c'est comme si ce "monde" ne voulait pas de nous...
  Effectivement, nous n'étions pas avec le reste habituel de notre "colo" qui était de mariage, donc cela nous a peut être semblé plus aigu qu'à l'habitude. En tous cas, cela a durablement plombé mon moral et ma motivation vs tous les efforts et sacrifices à faire pour avoir ces moments précieux... j'en veux à ceux qui les gâche, et je m'en veux ! 

Après une rentrée un peu compliquée à Dijon début avril, surtout avec ma Caterham, nous avons participé à la fête du Grand Prix de France Historique du Castellet avec Christian en partageant le volant de la Cat', avec un team inédit emmené par Nico notre Chef mécano.

Au programme, une seule course avec un plateau exceptionnel bourré d'autos plus exceptionnelles les unes que les autres et de pilotes chevronnés dont des anciens vainqueurs au Mans.
Nous n'en menions vraiment pas large et notre seule ambition était de prendre part la fête... et pourtant nous avons participé au feu d'artifice avec une très belle 21e place sur 45 participants ! 

Pas ridicule la plus petite auto du plakteau ;)

 Une fois n'est pas coutume, d'abord les points négatifs... qui sont peu nombreux :

• Nous sommes arrivés un peu fébriles, car l'auto n'avait fait que 20' à l'Endurance 200 de Dijon ; et nous n'étions pas sur de la cause ni de la bonne réparation, ce qui nous a mis un peu de stress

• Les qualifications ont été perturbées par la casse du support avant droit du garde boue, ce qui ne m'a permis que de faire un seul véritable tour rapide : un peu court... pour une 31e position (/45) sur la grille. Au total, cette pièce a cassé 2 fois nécessitant pas mal d'attention de Nico, notre mécano

• Nous avons perdu beaucoup de temps dans nos 2 arrêts au stand avec ravitaillement, notamment pour des changements de pilotes peu aisiés avec la Cat' : au final nous y laissons quasi 5 minutes, soit 2 tours et 2 places au général...

Et c'est à peu près tout ce qu'il faut retenir de négatif ! Tout le reste était vraiment bien...

• En dehors du problème de support de garde boue, l'auto a été  fantastique : le moteur commence à se remplir après un rodage méticuleux (Charles Gavard nous a fait un excellent moteur, bien plein en bas), et la voiture s'est montrée fiable et facile, tout le contraire d'une bonne partie du plateau qui compte seulement au final 23 classés ! La fiabilité paye

• Même si nous n'avons fait que le 32e temps en essais privés et le 31e en qualif, nous avons roulé en course en 2'40.064, soit mon meilleur temps à date sur le grand circuit ; et surtout le rythme a été régulier avec des temps plutôt pas mal. Bref, nous avons été loin d'être ridicules malgré notre inexpérience et note petite monture

• Enfin, l'équipe a été au TOP !
  Nico nous accompagnait pour la 1ère fois et ne connaissait pas l'auto. Pourtant il a fait un excellent travail de préparation, de fiabilisation / réglage, et a bien géré le dispositif des stands, avec l'aide d'Anne Sophie et Claudine ; notre Gégé étant toujours à l'affût derrière son Nikon.
  La convivialité et l'hospitalité ont été au TOP !

Bref, le bilan de ce deuxième WE est très positif : Météo, auto, pilotes et équipes ont été au rdv, nous permettant de tirer à peu près le maximum de notre package à ce stade... Venus pour témoigner de l'amour des modestes comme nous pour la compétition historique, nous sommes repartis heureux d'avoir fait mieux que témoigner : Cette 21e place au GPFH 2025 tiendra une belle place dans mon armoire à souvenirs... Quel beau WE ! C'est pour des moments comme ceux là, qu'on s'investit autant... vraiment chouette...

Rdv à Ledenon ; circuit que je ne connais pas...

Crédits photos : Géraldine Pailler-Faye

Après un programme de roulage bien rempli en mars pour roder le nouveau moteur de la Caterham, nous sommes allés à Dijon-Prenois pour la 1ère manche de la saison qui s'est tenu du 4 au 6 avril.

Et, comme en 2024, ce début de saison est en demi-teinte

D'abord les points positifs :

• Ce 1er opus s'est déroulé par un temps estival pendant les 3 jours ; enfin !

• J'ai roulé dans "mes temps" des roulages 

• de mars lors des 2 courses du Trophée Lotus ; et lors de la course 2 j'ai tourné 80% du temps en 1'43 et n'ai pris qu'un tour par le vainqueur à 3 virages de l'arrivée

• J'ai gagné 6'' en Seven vs 2024 sur ce tracé ; je prends confiance en l'auto sur le sec

• La Caterham a marché comme un avion pendant les 10 premiers tours de course d'endurance où je me suis bagarré avec Pierre LE FLEM (qui finit 13e).
  J'avais réussi à accrocher la 15e position après 10 tours, ce qui était conforme à mes objectifs (entre 12 et 15e considérant le plateau)

• J'ai manqué mes essais en Lotus Seven, à 3'' de mon meilleur temps de mars ; cela ne m'aurait permis que de gratter 3 places, mais bon...

• Je n'ai pas réussi à descendre sous les 1'43 lors de mes courses de Seven, et notamment la 2e où j'étais plutot seul avec une piste claire.
  Et je finis loin 32e puis 30e sur 39 concurrents au départ...

• J'ai fait des essais corrects en Endurance avec une 17e place sur 35 partants... mais mes essais ont été perturbés par un manque de puissance en 5e et 6e dans les tours. J'aurais probablement pu aller chercher 1 place ou 2

• La Caterham m'a lâché dans le 11e tour de l'Endurance 200 (pompe à essence ; à confirmer) et j'ai dû abandonner, pour la 2e fois de rang ce qui est toujours très frustant...

• En endurance, je m'étais qualifié en 1'40 (seulement 3'' de mieux qu'en Seven) et n'ai fait 1'41 en course alors que G. Pargamain roule en 1'34.7 avec sa Seven ultra-vitaminée et finit 8e du général... La leçon !

• Et, même si je n'ai roulé que 25% du temps en Endurance, j'étais physiquement fatigué : clairement, je n'ai pas une condition physique suffisante en ce début de saison

• Enfin, le WE a été émaillé par plusieurs accidents, et en particulier celui des Roadster cup où notre camarade JC a été bien secoué... forcément, ca fait un peu cogiter...

Bref, le bilan de ce premier WE est plutôt négatif... et j'ai encore beaucoup, beaucoup de chemin à faire... Mais, on s'est bien amusé pour cette première !

Rdv au Castellet dans 3 semaines ;)

Crédits photos : Géraldine Pailler-Faye